
L'ivresse.
Dans l'ivresse du bonheur, ma vie je veux vivre jour après jour.
La nostalgie du passé, je veux oublier.
La douceur de l'amour, je veux partager.
À vos côtés, je veux demeurer.
La sérénité, je veux respirer.
Vos peines, je veux consoler.
Vos inquiétudes, je veux apaiser.
La joie, je veux vous apporter.
Comme la blanche colombe, dans le monde entier je volerais, la paix je vous donnerais.
Du firmament, une étoile je décrocherais, sur votre tête je la poserais.
De la froideur, je vous réchaufferai.
De l'étouffement, je vous libèrerai.
Le souvenir, je garderai
De mon amour, je vous enivrerai.
De tous les malheurs, je vous protègerai.
Lorsqu'il y aura des intempéries, la chaleur de mon coeur vous connaîtrez, c'est alors que vous comprendrez que l'amour d'une mère est là pour vous, qu'il l'a toujours été et qu'il le sera toujours.
Puissiez-vous chers trésors, respirer maintenant et pour longtemps toutes les forces, la puissance qui m'animent, cette même force, ce même amour qui un soir de décembre à permis votre conception,
sans oublier cette joie immense d'un certain soir du mois d'août, tous ces mois et toutes ces années n'ont fait qu'augmenter ma joie de vivre, de respirer, de contempler, d'aimer ces quatre petits êtres à qui j'ai donné la vie et pour qui je donnerais ma vie.
Maintenant, l'ivresse du bonheur je connais. Vous regarder grandir, avancer, cheminer m'apporte une douceur qui à l'automne de ma vie pénètre en moi, comme la brise du printemps. Votre amour est si doux, si bon que même encore cinquante années ne pourront faire vieillir mon coeur.
Chacune de vos présences attendrissantes est pour moi, un merci à la vie, et c'est signé de cinq petites lettres.
Maman.