La douleur, la souffrance.
Toi, douleur, toi, souffrance, pensez-vous que vous pouviez m'échapper. Je sais bien, qu'on le veuille ou non, un jour ou l'autre, à un moment inattendu vous apparaissez dans notre vie.
Nul, ne peut l'écarter comme il le voudrait, car le plus souvent c'est par effet de surprise qu'elles se présentent à nous, et ça, c'est quelque peu déroutant, je dois l'admettre.
Que sait-on vraiment de la douleur, de la souffrance?
Dis-moi , toi, qui me fais tant souffrir, douleur, souffrance, que tu sois physique, mentale ou psychique, d'où viens-tu pour m'éprouver ainsi, que fais-tu en moi? Je ne t'ai rien demandé, je ne t'ai pas voulues et tu te permets d'entrer inopportunément dans ma vie, que puis-je faire pour t'échapper?
Vois-tu quand tu te présentes à moi, je suis à l'instant de ton arrivée sans défense, donc vulnérable, aussi, combien de temps faut-il pour soulager notre être de tous ces tourments cruels que tu nous causent? Peut-on s'adapter, échapper à tant de douleurs, de souffrances? Est-ce que nous y croyons seulement? Est-ce possible qu'une telle affliction nous soit imposée?
Combien de jours, de semaines faudra t-il pleurer, pour oublier qu'un jour tu as eu l'audace de m'attraper de front sur un territoire qui m'était bien réservé, à l'abri de tous, tu m'as pris par surprise en sachant bien que je n'étais pas préparé pour le combat , ainsi mon âme se désole!
Tu es cruelle, tu sais, j'aimerais bien prendre mon souffle quelque peu, toi, tu es féroce, tu t'accroches à moi avec acharnement. Bon! Écoute: Laisse-moi un peu de temps pour réaliser tous les dommages que tu as causé à mon être ébranlé depuis que j'ai reçu ta déplaisante visite. Il me faudra peut-être attendre, OK ! laisser passer un peu de temps d'accord! Seulement, il me faut a paiser cette douleur, cette souffrance intolérable qui nous fait frémir jusqu'à nos entrailles.
Tu sais, lorsque tu t'es présentée à moi, j'étais tellement désemparée que j'aurais voulu crier au monde entier, écoutez-moi, je souffre,je souffre tellement, aidez-moi, moi aussi je veux vivre, respirer un peu d'air frais.
Être consolé, entendu, compris,est une légère douceur au coeur, et combien apaisante pour l'esprit, ce réconfort est très apprécié et de plus préférable à la désinvolture. Dîtes-moi seulement que vous m'aimez et moi je serai en mesure de poursuivre le reste du chemin.
Surtout pas de pitié, un peu d'amour et de tendresse me suffit.
Dès que j'aurai quelque peu compris ce qui arrive,je partirai en guerre contre la douleur et la souffrance,elles ne perdent rien pour attendre.
Ce temps d'attente me permet de mieux réfléchir , de me préparer au combat, car voyez-vous à travers mes pleurs, il y a aussi des périodes ensoleillées, ces périodes alternées me permettent de mieux visionner les jours à venir dans un décor radieux. Il faut prendre les moyens de bien s'en sortir, afin que cette douleur et cette souffrance atroces fassent partie du passé à jamais.
Gardons notre sourire, levons les yeux vers le ciel. Le soleil est radieux , l'orage est terminé et celle-ci ne reviendra pas.
Vers l'avenir, je me dirige.
En Lui, en vous, en nous, je crois.
Ensemble, vivons heureux pour toujours.
Bonne chance !